Réduire les émissions de CO2 de 80 % grâce aux eaux usées ?

C'est ce qu'a dû penser le consortium d'entreprises impliqué dans un projet qui vise à utiliser un biocarburant issu du traitement des eaux usées. Le projet, qui a été présenté et achevé en juin 2019, vise à générer un carburant 100 % renouvelable pour les voitures en utilisant le gaz naturel comprimé comme source d'énergie.

Réduction de l’émission de CO2

Réduire les émissions de CO2 d'au moins 80n dans le bilan global, c'est-à-dire dans le Well-to-Wheel (WtW) par rapport au gaz naturel comprimé actuellement commercialisé.

Respecter partiellement les objectifs du Plan espagnol d'économie et d'efficacité énergétique et du Plan des énergies renouvelables 2011-2020, ainsi que les directives 2012/27/UE sur l'économie et l'efficacité énergétique et les objectifs de l'UE en matière de promotion des biocarburants.

Le processus de traitement des eaux usées laisse des boues activées qui, lorsqu'elles sont correctement traitées, peuvent produire du biogaz. Ce biogaz est utilisé pour obtenir du biométhane grâce à un nouveau procédé breveté par Aqualia, qui est finalement utilisé par les véhicules pour leur propulsion.

Comment promouvoir le projet ?

Pour promouvoir ce projet, des camions de nettoyage et plusieurs véhicules vont parcourir 120 000 kilomètres afin d'obtenir des résultats favorables et démontrer ainsi la confirmation d'un biocarburant écologique.

Le projet, qui dispose d'un budget total de 3 642 167 euros, cofinancé par la Commission européenne, est proposé comme un excellent instrument pour parvenir à la réduction tant attendue des gaz à effet de serre.

Enfin, un exemple qui démontrera le potentiel de cette nouvelle génération d'énergie : une station d'épuration des eaux usées (STEP) traite, en moyenne, 10 000 m3 d'eaux usées par jour, ce qui permet d'obtenir suffisamment de bio méthane pour permettre la circulation de 150 véhicules par jour sur 100 kilomètres.

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